Le point de détail de Léon Bérard

 

Le 13 septembre 1987, lors du Grand Jury RTL-Le Monde, M. Le Pen répond à une question d'Olivier Mazerolle sur les thèses niant l'existence des chambres à gaz : « Je suis passionné par l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c'est UN POINT DE DETAIL de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. »

http://www.anti-rev.org/textes/Aubry95a/index.html

I / Léon Bérard, selon l’Académie française

 http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=564

Léon Bérard selon l’Académie française

Fiche extraite du site internet de l’Académie française.

 

Léon BÉRARD (1876-1960)
Élu en 1934 au fauteuil 10
Prédécesseur : Camille Jullian
Successeur : Jean Guitton

 

Homme politique, avocat

Biographie
Né à Sauveterre-de-Béarn (Basses-Pyrénées), le 6 janvier 1876.

Après des études à Pau, Léon Bérard s’installa à Paris pour y préparer son doctorat en droit. Avocat, il fut, en 1901, premier secrétaire de la Conférence ; la même année Raymond Poincaré le choisissait comme son secrétaire particulier, poste qu’il devait occuper jusqu’en 1910. Dans le sillage du futur président du Conseil, il entama une carrière politique, comme conseiller général, puis comme député d’Orthez, et enfin sénateur jusqu’en 1940. Parallèlement il eut en charge plusieurs ministères : le sous-secrétariat aux Beaux-Arts, l’Instruction publique, la Justice à deux reprises. Membre du conseil de l’ordre des avocats depuis 1932, il fut nommé, en 1940, ambassadeur de France au Vatican.

Auteur de plusieurs ouvrages (La Réforme classique de l’enseignement secondaire, Au service de la pensée française, Science et Humanisme, Enseignement et culture, Séparation, gallicanisme et concordat), Léon Bérard fit beaucoup pour la sauvegarde de la culture classique. Orateur hors pair, il a laissé de grands morceaux d’éloquence ; on lui doit surtout d’avoir rendu obligatoire par les « décrets Bérard » l’étude du latin dans l’enseignement secondaire.

Après un échec au fauteuil d’Anatole France, Léon Bérard fut élu à l’Académie française le 15 novembre 1934, après Eugène Brieux, par 17 voix contre 11 à Georges Duhamel, au fauteuil de Camille Jullian.
Paul Léautaud, qui ne dédaignait pas la perfidie, raconte dans son Journal que, candidat à l’Académie, Léon Bérard hantait les couloirs de la Société des Gens de Lettres, où il se répandait en promesses de faire aboutir le vote d’un statut fiscal moins onéreux pour les auteurs...

Avec plus de mansuétude, François Mauriac a tracé de l’académicien, dans son Bloc-Notes du 29 février 1960, un portrait fin et nuancé : « J’aimais bien ce parlementaire à l’ancienne manière [...] Survivant d’un milieu où la culture était aimable, du temps que les philosophes atrabilaires n’avaient pas encore envahi la littérature. Mais qu’il devait être malin ce béarnais, de droite au fond, ami de l’Action française, et qui fit toute sa carrière sous la république radicale et jusqu’à régner à l’Instruction publique ! Ambassadeur du maréchal auprès du Saint-Siège pour finir. Quand les choses se gâtèrent, il attendit sagement sous le porche de Saint-Pierre la fin de la grêle ; et nous fûmes tous bien contents de le voir revenir ».

Léon Bérard fut reçu le 3 mars 1938 par Louis Madelin. Il devait recevoir à son tour François Albert-Buisson, en 1955, et Jacques Chastenet, en 1957.

Mort le 24 février 1960.

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